Atelier DisbaruCréation Graphique

Bertrand PEARON

118 rue de la platrerie

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Apprendre à dire non

04/06/2023

Apprendre à dire non

En entreprenant, surtout au début, il y a cet appétit de faire, absolument, quel qu'en soit le prix à payer. Normal. Il faut bien débuter.

J'ai fait cela. Pris des affaires où, objectivement, j'y ai finalement plus perdu que gagné. Pas tant financièrement que moralement. Des projets intéressants aux premiers abords, et qui, pour la plupart l'étaient réellement. Moins les conditions données pour les réaliser. Avec du recul, j'aurai du décliner l'offre.


Souvent, c'est un souci de compréhension, d'entente ou de clarté. D'une part ou d'autre, il y a un point simple qui grippe tout le système. Une synchronisation qui ne se fait pas. Alors ça fini par bloquer.


Mais on apprend toujours. Ici, on apprend à accepter que ça ne fonctionne pas sans en tirer de regrets. Ou à se forger du pragmatisme. Après tout, ça ne peut pas toujours faire et après tout, il n'y a là rien de très grave. 


🛑 Mettre fin à ce qui ne fonctionne pas, c'est s'ouvrir un champs des possibles plus large à ce qui fonctionne bien. Car obnubilés par nos blocages, nous nous occupons fort mal du reste. Mieux : savoir dire non, c'est finalement une très belle réussite. 


Attention, par souci d'honnêteté, si nous en venons à mettre fin à tous les projets, trop habituellement, il est fort à parier que le souci ne vient pas des autres. Pragmatisme on a dit. 😉  (Un jour je raconterai la "théorie des cons" de ma maman, enseignement marquant, dont je fais usage régulièrement, pour moi-même comme pour les autres)

Déception

16/05/2023

Déception

Quand on entreprend, la déception fait partie de l'équation. Mais bon...

Déçu. Que ce soit par une situation, une personne, un projet... Nous n'y pouvons rien. Elle est là, et c'est un fait.

Moi, elle me tort les boyaux. Puis me plonge dans une phase trouble, sans horizon. Des moments où je serai prêt à dire oui à n'importe quoi qui pourrait m'éloigner de cette situation, quand bien même cela serait d'abandonner ce qui a été entreprit. Et c'est tentant.

Je n'ai aucune solution face à la déception si ce n'est le temps qui passe ou l'arrivée d'une satisfaction. Puis je ne sais pas gérer ces moments. Peut-être trop sensible, ou juste trop con. Je ne sais pas.
Facile de dire qu'il faut voir le positif, garder espoir ou que ça va passer... J'ai juste envie de tout jeter. Le petit garçon qui boude dans son coin ressort d'un coup, comme un réflexe.

Allez va, ça va passer. Ça ira mieux demain. Quand le brouillard se sera dissipé et que le soleil reviendra.

C'est le jeu, tu entreprends, parfois tu gagnes, parfois tu perds, toi au milieu, tu gères. Et puis, bon, dis toi, c'est tristement banal.

La journée commence bien ! ❤❤❤

25/04/2023

La journée commence bien ! ❤❤❤

Et tant mieux, elle va être longue.
Pourtant ce sont les vacances et là à quelques mètres à peine de mon bureau, jouent mes 3 garçons.

Je n'ai guère vu mon père tant il bossait quand j'étais môme. Je ne lui en veut en rien car il l'a fait aussi pour notre confort.
Mais maintenant c'est moi le père. J'ai voulu travailler à la maison pour me donner une chance d'être plus avec eux. Et c'est le cas. Indéniablement. Et tant mieux.

C'est plus de temps les matins avant l'école.
Ce sont des repas le midi, ensemble.
C'est être là quand ils rentrent en fin de journée.
C'est pouvoir répondre, aider,consoler, engueuler, tout le temps.
C'est une richesse sans nom, précieuse et que je ne saurai pour l'instant sacrifier.

Même face à des heures sans fin pour rattraper, même face à des rémunérations ridicules, parfois ne couvrant pas les charges du mois, même face à un inéluctable enfermement dans ma maison-bureau (mais que je sais fuire si besoin!).

Nous avons choisi d'avoir ces enfants, eux non. Je ne souhaite donc pas leur faire subir mes choix, alors j'opte pour un équilibre dans tout cela où ils sont le point d'équilibre, toujours, dans tous les choix. Même si j'y perds un confort social, j'y gagne des choses qui n'ont pas de prix.
Puis ainsi, ils vivent également avec moi l'aventure de ce projet professionnel. Jusqu'à intégrer le logo dans les mots doux...

Ne pas fabriquer et le faire faire.

20/04/2023

Ne pas fabriquer et le faire faire.

C'est mon parti pris et je ne me veux aucunement moralisateur.


Déjà parce que je travaille tout seul et qu'il est évident que je ne peux tout faire. 😕 

Ensuite parce que je défends l'idée de revaloriser (voir sacraliser) les savoir-faire de chacun et que pour cela il faut se concentrer sur eux et non sur une multitudes d'autres. 🎯 

Enfin, parce que je sais que je peux m'appuyer sur un réseau de professionnels, experts dans leur domaine, de l'impression au web en imaginant toute la palette de la communication.

Des pros, fiables, expérimentés aux savoir-faire pointus. 💪


Je préfère vous offrir que deux savoir-faire que je maîtrise et pour lesquels chaque jour je me repose des questions, que vous faire croire que je vais pouvoir répondre à tous vos besoins. 

D'où cet ancrage à l'artisanat et sa philosophie que j'insuffle dans mon entreprise et donc dans vos projets. ❤️ 

Je n'aime pas les anniversaires

30/03/2023

Je n'aime pas les anniversaires

Et encore moins les miens. 😖 Ce n'est pas tant la peur du temps qui passe que notre effroyable habitude d'en négliger chaque instant qui me chagrine. Mais il faut savoir aussi tirer bénéfice de ce temps écoulé.
Et tout particulièrement dans le monde de l'entreprise où, anniversaire rime avec expérience. Car nous avons tous vécu ces moments où, les années passant, nous nous transformons de novice en professionnel averti. C'est gratifiant, rassurant et s'installer ainsi dans la durée donne du crédit à notre environnement professionnel. 👍
Je suis parti d'une envie, puis suis passé à un projet. J'ai connu les soirée trop courtes pour tout faire, les déceptions, les colères, les larmes. Le doute aussi. J'ai fait des erreurs bêtes, de choix idiots et ai du me battre avec mes propres certitudes qui étaient pour beaucoup des chimères. J'ai souffert parfois et ai eu envie de disparaître souvent.
Puis je me suis découvert. Capable de bien plus que ce que je présumai de moi. Je me suis entendu dire et vu faire des choses en m'étonnant moi-même. J'ai progressé, évolué, changé, je me suis dépassé. Je ne suis pas devenu "une meilleure version de moi-même" 🙄 (je n'aime pas cette expression...), en fait, je suis juste devenu moi.
Il en résulte des joies immenses et des satisfactions intenses. Il en résulte des sourires, des mains tendus et des mots particulièrement touchant venant de vous autres. Il en résulte qu'un jour on me reconnaît pour mon savoir-faire. Qu'on me remercie et me félicite pour celui-ci. Et enfin qu'on me sollicite pour celui-ci. Merci, profondément merci.

4 ans, ça compte. 4 ans c'est assez significatif pour ne plus laisser croire que c'était juste du hasard. Il y aura toujours ceux qui en doutent, qui pensent que ce n'est pas encore assez. Et je l'entends. Je leur réponds que je ne me reposerai pas sur ces 4 ans pour me satisfaire et que je me remettrai en question, comme je l'ai toujours fait, chaque jour. Pas pour leur prouver qu'ils ont tord, mais pour me prouver que je resterai toujours au maximum.

Alors pas joyeux anniversaire. Non. Joyeuse expérience. 😊 

Multi-tâches ?

16/03/2023

Multi-tâches ?

Faire peu, mais bien ou beaucoup moyennement ? Si nous observons nos ancêtres et leur approche du travail, chacun avait sa spécialité. Même si aujourd'hui il y a plus de métiers, il y a bien moins de qualité. Et nous le savons tous.

Le cœur du sujet, ce sont nos savoir-faire. Je ne saurai moi, en proposer trop. Seul, je me vois mal objectivement et honnêtement aligner sur mon étal pléthore d'offres. Car je peux vous assurer qu'à en montrer tant, je serai moyen partout. J'ai pris le parti de vous proposer moins, mais de le faire au mieux.

Nous imaginons mal il y a 150 ans, un maréchal-ferrant proposer de faire votre charpente, sous prétexte que lui aussi savait manier le marteau. Il se concentrait sur un travail dans lequel il excellait. Si d'aventure il avait un besoin de charpente, il appelait alors celui qui excellait en la matière.

Je travaille seul, par choix. Deux, voir trois savoir-faire sont déjà belle prétention de ma part. Si je veux plus, j'irai m'adjoindre les services de spécialistes, nombreux et talentueux autours de moi. J'ai entière confiance en eux. Et pour que le travail soit qualitatif, c'est à chacun de leur savoir-faire qu'il faut avoir confiance.